jeudi 15 septembre 2005

Le nichon? 74% des français pensent que ça va durer!


photo70Un sondage Sofres pour Nichon & Nichon, basé sur un panel de mille cinq cent douze personnes dresse aujourd’hui un bilan contrasté sur l’avenir du nichon en France.

Que conclure ? Verre à moitié vide ? verre à moitié plein ? comment analyser ces chiffres avec lucidité et bonne humeur ?

Comprendre avant toute chose que 26% des français semblent avoir perdu espoir en le sein ; nous ne savons pas comment nous en sommes arrivés là, mais il va falloir relever la tête, rallier les militants de tous bords et tenter une union, savoir créer les conditions d’un partenariat extrêmement large, pour mieux mettre en avant la question de la viabilité à long terme du nichon dans toute sa splendeur.

Mettre fin aux préjugés et à la cuistrerie des naïfs opposants du nichon, tout en respectant l’opinion d’autrui, en toute objectivité, quel digne combat, beau, universel et de plus sensuel ! La mobilisation a d’ores et déjà commencé. Regardez donc autour de vous ! Des phrases choc (genre, euh, phrases choc) faisant office de slogan politique de poids sont placardés dans le métro, sur les poteaux électriques, votre ville est envahie par les tracts séduisants car illustrés.
Le nichon, quoiqu‘il advienne, reste attaché à sa base première : le militantisme du chaland est et restera irremplaçable dans le combat pour la liberté des seins du futur.

Cela dit n’ayons de cesse de féliciter nos fières poitrines qui continuent à enthousiasmer sans difficulté la plus grande partie des français ayant un avis sur le sein, et ils sont légion car le même institut de sondage a récemment dévoilé sans pudeur que le nichon reste au cœur des préoccupations de nos concitoyens, juste après le besoin de sécurité et l'accès à la propriété. Voilà une bonne nouvelle !
Pour autant, sont-ils prêtes et prêts à se battre pour cette cause éternelle sans qu’il soit jamais question de promesses de promiscuité sexuelle ?

La team « Nichon & Nichon » a tout de suite réclamé une étude plus pointue pour cerner de matière plus concrète les motivations des personnes interrogées.
Il apparaît de fait que 97% des personnes confiantes en l’avenir du sein sont prêts à prendre les armes pour la défense du nichon en tant que symbole sexuel et maternel (et c’est ce que nous prouve la rue en révolte) ; 3% refusent de se prononcer (sans doute des féministes libertaires homosexuelles et masculines).
Si on se penche sur la définition sexuelle des participants, on constate que l’équilibre est de rigueur : tant les hommes que les femmes se déclarent concernés par la question ; en revanche les différences socioprofessionnelles sont claires : les chirurgiens esthétiques sont majoritairement favorables au sein dans la durée, quand les psychanalystes s’insurgent et réclament sa fin.

Le politologue britannique du nichon Miles Tits, enseignant à Oxford, et récemment annobli par son altesse la reine Elizabeth II, nous explique dans un français d’une limpide pureté, et sans accent : « Le monde n’est pas prêt à renoncer à sa substantifique moelle. Qui pourrait réellement se passer du nichon ? De tout temps le monde a tourné autour du sein, par et pour lui ! Au delà de la symbolique, il sait générer toute une économie, toute une culture, savante et vulgaire (de vulgaris, banal) tout un monde est centré autour de lui ! Jamais l’humanité ne renoncera au sein, et le sein ne renoncera pas à la vie ! »

Qu’ajouter au débat ?
Pour plus de lisibilité, la rédaction vous propose d’adhérer à l’association à but lucratif « Le Nichonthon » ; il suffit pour cela d’envoyer vos promesses de dons et des photos de vos nichons libres et révoltés qui n’ont plus rien à prouver à notre société à l’adresse suivante : nichonnichon@free.fr. Vous recevrez par retour de courrier une documentation fournie et soyeuse, ainsi qu’un surprenant souvenir accordé à chaque nouvel adhérent.

P.R.


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