Changement de saison, le nichon peut aller se rhabiller !
Effectivement, vous l'avez sans doute constaté, les soirées commencent à être fraîches, et si on ne maîtrise pas complètement le développé couché et le gigotage intempestif de poitrail musclé (ô combien, mais vous en saurez bientôt un peu plus avec une animation vidéo de Bob le Valétudinaire et ses Nichons Dansants), on ne supportera pas la fraîcheur du temps sans un tricot, une petite laine, un blouson chamarré, ou de velours côtelé (marron). Songeons à ces pauvres nichons qui vont vivre (survivre devrais-je dire!) des mois engoncés dans le noir, cloîtrés, cachés du monde, trop fugacement libérés le temps d’une douche bien chaude avant de se retrouver qui dans un pyjama de pilou, qui dans une robe de chambre damassée, qui sous une couette de plumes d’oie, avec un grog et une soirée télé.
Les pauvres !
N’ayons donc de cesse de leur faire prendre les derniers rayons d’un soleil ami, depuis des bancs publics sécurisés par la police rurale (rien de moins), du haut de haies à tailler avant l’hiver, par les fenêtres ouvertes du bureau de Monique, au bac à sable, à la cueillette, à la terrasse d’un troquet. Profitons de l’été indien pour faire gober à nos seins les dernières ressources en vitamine D que nous offre la nature si gratuitement, et de plus, nous ferons des ravis ! Alors seulement, le cycle immuable des saisons pourra sonner le glas de nos décolletés chatoyants.
Fort heureusement, tout n'est pas perdu, j'exagère un peu le dramatique de la situation pour des raisons de ressort dynamique, il y a des fêtes, et des crémaillères, et des invitations au resto par dizaines, et nous pourrons déballer encore un peu (plaisir des yeux) !
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