dimanche 25 septembre 2005

Jouer à cache-cache


photo78Jouons carte sur table. Il n’est que temps. Vous savez maintenant que le cycle de cours de séduction est bien entamé, que ne rien dissimuler, c’est bel et bon, et qu’il ne faut pas tarder à dévoiler subtilement votre jeu. Pour que votre ingénieur, médecin ou bourru arrivé soit définitivement sous votre coupe, c’est bien vous qui devez poser vos atouts, ça tombe sous le sens, pourtant c’est lui qui doit avoir le sentiment de gagner : c’est pitoyable, mais c’est comme ça, votre cavalier fou est mauvais joueur. Pis, mauvais perdant. N’oubliez cependant pas que c’est lui qui tient la banque : patience est mère de félicité ! Si vous ne voulez pas passer à l’as, il vous faudra déployer des trésors de subtilité et de savantes stratégies. Assimiler les règles pour mieux diriger le jeu : ne soyez pas un simple pion perdu sur le plateau. Montrez tout sans en avoir l’air, avec un genre niais finement dosé pour tromper l’ennemi, puis dans un grotesque air d’effroi, remballez votre jeu (avec un châle par exemple, qui pourrait vous amener à suggérer l’offre d’une fibule baroque, c’est la mode cette saison). Ca s’appelle le cache-cache. Recommencer l’opération, autant de fois que nécessaire (ça peut durer des mois) (je sais, je sais) jusqu’à faire échec et mat (comprenez : demande en mariage).

Il ne nous reste plus qu’à vous adresser nos plus sincères félicitations, Madame Kasparov !

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