mardi 6 septembre 2005

Comment préserver un destin de choix à ses nichons: le problème de la traite


photo39Etre fière de ses nichons pour les siècles des siècles, voilà notre but à toutes. Malheureusement certaines personnes sont brutales avec nos amis les seins. Ils pensent bien faire, évidemment, et ce n'est pas toujours évident de les arrêter dans leur entreprise de démolition, qui s'apparente plus souvent à une traite en règle pour extraire de notre organisme notre substantifique moelle qu'à des caresses sensément érotiques. En résultent des séquelles. Pour éviter de trop graves conséquences pour l'avenir de votre poitrine, il faut respecter quelques principes d’hygiène de base, notamment soigner la mamelle après ce trop souvent douloureux moment; c’est par là que nous allons commencer, et nous poursuivrons les cours une prochaine fois, car je préfère vous laisser un peu de temps pour bien assimiler. Mieux vaut être prudent, quoi. On ne plaisante pas avec le nichon : vous le savez bien, maintenant.

Si la traite a été effectuée à la main, utilisez un soin deux en un : désinfectant et désincrustant, puis un gommage. C’est tout sauf superflu, parce que le mâle dominant se lave rarement les mains avant de s’acharner.
Si c’est une femme qui s’en est occupée, veinarde, ce ne sera pas systématique. On ne saurait trop conseiller la marque Blue Mud, crée par un marin danois qui manipulait (du latin manus, la main) des seins dans tous les ports.
Le genre Spa, certes à la mode, a explosé ces dernières années et n’offre pas toujours des garanties optimales, cela dit Blue Mud a su gagner la confiance du marché en quelques mois seulement, preuve que c’est vraiment très efficace, surtout si vous avez des crevasses, me permettrai-je d’ajouter, mais là, je pense que la justice devrait être mise au courant.

Si la traite a été effectuée à la bouche, ça se corse, mes amis. Enfin, les produits adéquats existent, pour sûr, mais il va falloir investir, c’est certain. D’abord, il faut que la traite buccale ait été faite correctement (croyez-moi, c’est rarement le cas, on voit de ces choses parfois, c’est à pleurer).
Pour les coups de dents, eh bien le mieux c’est une crème cautérisante au beurre de poulpe, on en trouve partout, maintenant.
S’il y a eu mâchouillement, (pauvre de vous, je compatis !), ça ne suffira pas, et alors n’hésitez pas à employer de la Crème de huit heures d’Elizabeth Arden. Vous ne savez peut-être pas que cette crème magique a été imaginée par Mme Arden, cavalière émérite, en étudiant les onguents destinés aux chevaux, et elle est utilisée par les plus grandes stars du cinéma et du show-biz en général (que devons-nous en conclure, à votre avis ?).
Ensuite, pour assainir le mamelon et l’ensemble du nichon, un masque d’argile est nécessaire ; c’est très simple à préparer soi-même, il suffit de suivre les indications notifiées sur le paquet, que vous trouverez dans toutes les bonnes pharmacies. Quand une croûte se forme, arrachez-la violemment : c’est un peu brutal mais salutaire.

Finissez tout traitement par l’application d’une crème aux hydro-tenseurs ; on appréciera de s’occuper de cette partie du traitement à deux (ou plus, c’est vous qui voyez), pour apprendre subtilement à votre partenaire à respecter vos nichons (on y reviendra ultérieurement).

Attention, cependant, à une petite exception: s'il y a du pus sur le pourtour du téton, laissez sécher à l'air libre avant de mettre en application le moindre traitement, c'est essentiel.

A l’occasion, vaporisez votre poitrine durement atteinte avec de l’eau minérale en spray, et par pitié ! arrêtez les jeux sexuels alimentaires type étalage de pâte chocolat ou crème fouettée, ça irrite beaucoup trop, que ce soit les nichons ou d’autres parties corporelles.

Enfin, quelque soit la traite que vous ayez subi, de toute façon, n’hésitez pas à songer à vous payer un Spa à domicile (avec jets multiformes), avec un peu d’imagination, on en fait des merveilles…

De toute façon, comme toujours avec les nichons, on ne le répètera jamais assez, l’essentiel, c’est la prévention.

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