lundi 28 décembre 2009

mercredi 23 décembre 2009

Hommes perdus, cheveux gras #5



Google est un merveilleux outil, qui s'est donné comme mission d'« organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile ».
De nombreux visiteurs de ce modeste blog arrivent par le biais de requêtes adressées à Google.
En voici quelques unes.
rachida dati affreuse On est d'accord! Et dans Le canard enchaîné, on apprend que ses collègues disent d'elle qu'elle est tyrannique, paniquée, pathétique, dure et cassante. Et puis de toute façon, ces dents, mon Dieu, ces dents!
koh lanta erick fils de pute Eh bien eh bien! comme vous y allez! Allons!
J'admets que ce jeu estival attise force haines et rancoeurs au sein même du fruste campement et des équipes, mais montrons l'exemple, sachons rester dignes, et garder un recul nécessaire sur la substance de ce programme discutable, pas comme Marie la grosse salope qui a triché et trahi tout le monde l'année dernière.
jambes brûlantes je ne comprends pas tellement ce que vous attendez de moi, au juste. Vous voulez voir des jambes brûlantes? savoir si les jambes brûlantes sont un signe d'accouchement proche? demander de quelle couleur sont les jambes brûlantes? cuisiner des jambes brûlantes, auquel cas je vous suggère d'utiliser plutôt les termes de "cuisse" ou "pilon"? Voyez, je vous enjoins de préciser quelque peu votre recherche.
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intermède botanique
fond de culotte femme très sale Je ne comprends pas, c'est le fond de culotte ou la femme qui est très sale? Les deux peut-être?
elle a les nichons étirés par les pinces Eh bien c'est tout simple, je vais vous dire, ça confine à la barbarie, alors là vraiment, je m'inscris en faux (j'aime cette expression, qui n'est pas facile à caser).
quantité huile de ricin pour accouchement Ecoutez, je sais mieux que personne à quel point c'est insupportable d'attendre la mise bas, mais surtout, n'oubliez jamais que c'est encore plus insupportable de mettre bas, donc, l'un dans l'autre, ne soyez pas si pressée, je vous assure. Et je parle pas des pleurs, du vomi, des couches qui débordent sur le body pendant la nuit.
Par ailleurs, qu'on se le dise: l'huile de ricin est un puissant laxatif. Or, figurez-vous qu'on n'accouche pas par l'anus, contrairement à ce que croyait Simone de Beauvoir à douze ans. En plus vous avez sans doute passé votre grossesse à vous priver d'alcool, de sushis et de Brie de Meaux pour le bien-être de votre petit d'homme, et voilà que vous êtes prête à lui refiler de l'huile de ricin via la cordon ombilical! Mais quelle horreur! Mauvaise mère! Communiste!
pute seins tombants Oh écoutez, je suppute (oh oh!) que c'est déjà pas facile comme métier, à assumer et à pratiquer, alors franchement, si c'est pour vous moquer de la nature à l'oeuvre, je vous trouve bien ingrat, oui, bien ingrat.
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un peu de douceur dans ce monde de pervers pas tentés
mater les femmes qui font pipi Voilà une requête qui me surprend toujours! Je dois avouer que je trouve ces pratiques (mater et faire pipi) franchement curieuses, et bon, plutôt dégueulasses. Moi-même n'urinant pas, car je jouis d'un système très avancé, je peux difficilement vous conseiller, mais je pense que vous pouvez tenter d'ennivrer la femme en question. En effet, largement (j'insiste sur le "largement", ne soyez pas radin si vous tenez vraiment à la regarder faire pipi) prise de boisson, elle fera n'importe quoi, consentira à des tas de trucs nouveaux et ne s'en souviendra même pas le lendemain. Ca paraît jouable. Cela étant, vous devriez peut-être avoir une discussion avec votre mère, histoire d'éclaircir tout ça.
petits seins lolitas Bien que jeune encore et portant de petits seins, je me suis déjà reproduite deux fois par goût du risque et de la provocation, et donc je suppose que je ne peux plus être considérée comme une lolita.
Quoique, dans le noir, je pense pouvoir encore faire illusion.

La cuisine ludique: le lapin au fenouil

mercredi 25 novembre 2009

Une question de taille


"L'entendement d'une femme s'arrête à hauteur de ses seins.", proverbe malinké.

Quand on sait qu'"un homme ne voit plus rien passé le bout de son sexe" (Léo Malet), ça nous laisse (largement) une certaine marge de manoeuvre.

cinema2b

lundi 16 novembre 2009

Hommes perdus, cheveux gras #4



Google est un merveilleux outil, qui s'est donné comme mission d'« organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile ».
De nombreux visiteurs de ce modeste blog arrivent par le biais de requêtes adressées à Google.
En voici quelques unes.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas jeté un oeil léger sur cet espace mal entretenu, du fait de l'oubli des mots de passe et tout le tralala des choses du web 2.0.
J'ai pu constater que des hommes se perdent encore ici de manière assez régulière, ça me surprend, mais en grattant un peu, on comprend ce qu'ils cherchent en venant ici...

"les nichons de femme fait l'amour avec un homme": je ne suis pas bien certaine de comprendre, peut-être cherchez-vous des preuves sur l'indépendance des nichons par rapport au corps? En général, les esprits sérieux se penchent sur le lien entre l'âme et le corps, étant entendu sans étude préalable que le nichon fait corps avec le corps (c'est moyen, comme formule, je vous l'accorde). Moi, je trouve que vous faites preuve de courage de tenter de briser les conventions comme ça, d'aller au-delà des apparences. Continuez, et n'hésitez pas à nous faire part de l'avancée de vos recherches!

"stimuler le cul de sac vaginal": j'avoue que je n'ai pas réussi à réprimer un gloussement nasal des plus indélicats, de ceux qui s'échappent impromptu tant la surprise est grande... Je soupçonne plusieurs niveaux de lecture dans cette formule, je n'ai malheureusement pas les moyens techniques et intellectuels suffisants pour la décortiquer comme elle le mériterait, et en plus ça me ferait trop rire.
"putes de dijon": eh bien, sachant que l'amour tarde à Dijon, je veux bien vous aider, mais c'est juste pour patienter, n'est-ce pas? il ne faudrait pas que ça devienne une vilaine habitude, l'exploitation de l'homme par l'homme, y a rien de plus immoral. Alors, pour répondre à votre requête, je suppose qu'il y en a, bien que Dijon soit une petite ville sans histoires; avez-vous cherché aux alentours de la gare? Sachez, d'autant que ça pourrait vous être utile au cas où vous voyageriez parfois, que dans toutes les villes du monde, cet endroit est stratégique, la circulation y est dense en permanence, la luminosité garantie et le trafic humain courant!
"sauce arrabiata dangereux pour les enfants" tout dépend comment vous dosez votre piment et du niveau de sensibilité gustative de vos enfants; par exemple, les miens n'aiment que le nutella et le fromage autrichien, et pour eux, je crains que la sauce arrabiata ne soit en effet dangereuse; mais si vous mettez un peu de nutella dedans, peut-être que ça passera?
"nichon de l'année" j'approche dangereusement de la trentaine (ouais je sais on dirait pas), je n'aurais donc pas l'outrecuidance de revendiquer le titre, d'autant que je n'ai pas l'intention d'apporter de preuves (cela étant, croyez-moi sur parole, je suis très bien conservée).
Plus sérieusement, avec l'âge, vient la sagesse, et je dirais maintenant que le nichon de l'année, c'est un nichon par vous aimé!
"lait à la cannelle pour déclencher un accouchement": je sais ce que c'est, ça va passer. Mais si vous enfantez bientôt, vous feriez mieux de vous montrer un peu plus sensée et raisonnable, j'en connais qui préviendrait les services sociaux s'ils connaissaient le fond de votre pensée!
"femme sale en sexe": non! le sexe, ça n'est pas sale! Même si c'est pas toujours joli joli et que ça sent pas forcément la rose.

samedi 26 septembre 2009

Pocahontas, ou Le nichon assimilé et les trois petits colons #3 Rebecca



mariagepocahontas
A Henricus, Pocahontas s’amusait drôlement avec ses nouveaux amis planteurs de tabac, qui ne connaissaient pas encore, heureux les innocents,  le danger qu’ils commençaient à faire courir à leur clientèle, car fumer tue, rend impuissant et jaunit les dents.
Elle s’amusait si bien, Pocahontas, qu’elle en oublia ses origines, et fini par accepter de se faire baptiser, renonçant tout à fait à son identité powhatan (vu que de toute façon personne ne semblait trop s’attrister de sa disparition, au village), se faisant désormais appeler Rebecca et épousant en 1614 un bel athlète féru de tennis de table, John Rolfe*.
Ils vivaient heureux, mangeant des muffins à l’heure du thé, faisant l’amour pendant la sieste de l’enfant (ils n’en eurent qu’un, Thomas, né en trente-six heures), et riant de leur bonheur sous le soleil couchant.


Pocahontas001Ils auraient pu vivre ainsi longtemps encore, mais c’était sans compter le danger qui se profilait, si proche d’eux.
En effet, le frère de lait de John Rolfe, Youcef, souffrait malheureusement d’un terrible dérangement psychiatrique peu connu à l’époque : il était bipolaire, et menaçait la vie de la jeune épousée de son frère, car elle lui inspirait désir et dégoût tout à la fois. C’est un matin d’été que John découvrit, dans la chambre du pauvre Youcef, une inquiétante quantité de post-it sur lesquels il avait tracé, maladroitement, de son écriture de zébu, les deux noms de Pocahontas et Rébecca.
Le sang de John ne fit qu’un tour, et se montrant pour une fois à l’écoute des angoisses de Pocahontas, il admit que la vie en Virginie devenait par trop dangereuse, et organisa le départ de sa petite famille vers de lointaines contrées. Honnêtement, il avait un petit faible pour le Pérou, mais Popo (comme il aimait appeler son amour dans l’intimité), elle, préférait s’en aller vers les cieux brumeux de Londres.

pocahontasCe fut dit, et c’est ainsi que Rebecca Rolfe, alias Pocahontas, découvrit la terre d’origine de son bon époux.
En Angleterre, où elle faisait figure d’incongruité exotique, elle revit un soir John Smith,au palais de Whitehall. Un léger malaise entre eux, un silence regrettable ; ils ne se revirent plus jamais.
Le climat londonien devait se révéler fatal à la santé fragile de notre belle amérindienne, qui mourut peu après son retour sur sa terre natale.
Sa vie mouvementée fut marquée par la violence des hommes. Elle mourut cependant dans la dignité la plus absolue, bien qu’elle ait un peu fait sous elle.
Nous espérons lui rendre aujourd’hui un vibrant hommage, en la rappelant à notre bon souvenir.

A la faveur d'un vote écrasant (2 "Sarkozy est une pute à cul**" à 0), j'ajoute une note d'historicité authentique (ou d'authenticité historique, comme on voudra) à ce docu-fiction de haute voltige.
*C’est ce qu’on appelle l’assimilation, c’est une grandiose façon d’intégrer les autochtones aux envahisseurs, par le biais de rapports sexuels non protégés et  d’acculturation, notamment linguistique et religieuse, afin de s’imposer sur un nouveau territoire conquis, soi-disant en douceur et  en tout cas durablement.
Alexandre le Grand fut le premier à utiliser cette méthode pour s’accaparer ses conquêtes, disséminant sur son chemin ses soldats qui épousaient des beautés du cru ; lui-même montra l’exemple avec Roxane, une princesse perse.
Hernàn Cortès, figure de la conquête coloniale d’Amérique latine, amorça le métissage biologique à des fins d’assimilation en épousant une indienne, la Malinche.
Jean-Marie Le Pen  a souvent dit qu’il était regrettable que cette méthode n’ait pas été utilisée en Algérie, qui serait alors encore française aujourd’hui, ce qu'il considère comme une riche idée, à mon avis il devrait prendre de la juvamine.
**Avant qu'on me demande pourquoi c'est écrit en gras et en rouge, sachez que j'essaie de diffuser des messages subliminaux, d'imprimer dans le cerveau des lecteurs, malgré eux, une vision juste, une vision de l'ordre juste.

samedi 19 septembre 2009

Pocahontas, ou Le nichon assimilé et les trois petits colons #2 L'enlèvement



pocahontas_4L’hymen fraîchement malmené, Pocahontas, rose d’une émotion qui un jour lui serait familière, rentra chez elle, au village powathan  bercé d’une lumière chaude et enveloppante comme un drap de pilou pourpre.
Longtemps elle rêva de son bel inconnu, si bien qu’elle était fort impatiente de rencontrer à nouveau de ces petits colons, fussent-ils gâtés de la vérole, car ils portaient en eux, aux yeux de notre douce héroïne, l’espoir d’un nouveau monde, curieusement.


pocahontas7Ainsi donc, comme elle rêvait, un soir d’été 1613, les épaules plus tout à fait blanches, alanguie au bord de l’eau… Comme elle plongeait, sublime naïade, dans les eaux limpides du  Potomac… Comme elle sortait des ondes soyeuses, sculpturale et nue,  les seins raffermis par le bain énergisant, tétons dressés vers les cieux assombris d’épais nuages annonçant, pour les mystiques du village voisin, un drame sordide qui marquerait l’Histoire.
De Pocahontas, sous la lune, on eut pu apercevoir, si l’on était tapi dans les fourrés d’hibiscus, comme les deux colons édentés qui s’y trouvaient effectivement, sa musculature alerte, et sa peau dorée, sur laquelle s’écoulaient de luisantes gouttelettes d’eau fraîche  et vivifiante.
Sensibles à cette digne sauvagerie à l’état brut, les deux rouquins, qui n’avaient pas bougé durant tout le bain, et vaincus par la turpitude infernale du désir, les deux rouquins disais-je, comme un seul, se ruèrent sur la belle enfant et l’enlevèrent. En vérité, je vous le dis, ils en firent leur otage, en bonne et due forme, comptant sur l’avarice bien connue des Indiens d’Amérique, tant qu’on ne parle pas de scotch ou de whisky, pour se garder la petite pépée bien à l’abri. Sur le chemin les ramenant tous trois à la colonie, les deux rouquins imaginèrent le moyen d’organiser des tournantes avec leur proie, tout en conservant l’anonymat des participants, par un ingénieux système inspiré des cloisons japonaises, car on ne plaisantait pas avec la religion à cette époque-là.
PocahontasDe son côté, Pocahontas, voyant là un moyen providentiel de s’émanciper, de fuir l’assommante tutelle de papa et maman, et de constater que le vaste monde ne s’arrête pas au finage de Passapatanzy, se laissa embarquer, sans même tenter de se débattre, le cœur léger et le bagage mince, bien décidée à conquérir Henricus, la toute neuve colonie qui ferait d’elle une bonne chrétienne et une élégante jeune femme rompue aux us et coutumes britanniques (tea timehot cross bunsscones & double cream, brioches aux raisins, crumpets, cake aux fruits, sandwich au concombre, muffins au cheddar, agneau et mint jelly,welsh rarebit, bière, bière, bière) (voir le résultat ci-contre). 
Voulez-vous savoir si ces deux inquiétants personnages à la chevelure du diable et à la sexualité débridée vont réussir à accomplir leurs sombres desseins?
Pocahontas va-t-elle vraiment goûter aux joies de la sour cream?
Vous connaîtrez la réponse à ces angoissantes questions en lisant le troisième et dernier épisode de cette passionnante saga amérindienne...#3 REBECCA!


vendredi 18 septembre 2009

vendredi 4 septembre 2009

Pocahontas, ou Le nichon assimilé et les trois petits colons #1 John Smith



pocahontasPocahontas était une fringante jeune fille, brune et élancée, à la poitrine fort développée pour une enfant de son âge. Elle habitait avec sa maman et son papa,  un chef Powathan, dans une maisonnette faite de torchis, près d’un bois.
« Pocahontas », lui avait dit sa maman, « ne t’en va jamais seule au bois. On ne sait pas ce qui peut arriver dans le bois à une toute petite fille ».
Nous, nous le savons, n’est-ce pas ?
Il faut préciser que cette histoire s'est déroulée dans un pays plat, aussi plat qu’un plat mais assez loin d’ici, où se développa vers l’an 1608, la coquette cité de Jamestown, premier établissement anglais sur la côte américaine, après l’éphémère Roanoke Island détruite en 1591 par hostilité autochtone.
Bref, un jour, Pocahontas, comme elle se promenait à l’orée du bois, vit poindre sous les feuillages une touffe de boutons d’or, si jaunes et si brillants qu’on eut dit la couleur de soleil. Elle fit quelques pas hésitants dans le bois, et cueillit un petit bouquet de ces jolies  fleurs, inconsciente du danger qui se préparait. Un peu plus loin, elle vit un tas de violettes, plus charmantes et plus délicates encore que les boutons d’or. Elle fit quelques pas et les cueillit.
Et, un peu plus loin, elle vit tout un tapis de jacinthes, etc, etc. Elle courut, se mit à faire un gros bouquet, se souvenant d’un célèbre adage de sa tribu qui disait « plus c’est gros, plus c’est bon ». Si vous ne le saviez pas, vous constatez que les Powathan étaient un  peuple très raffiné, très distingué.
apr5_pocahontas_disney2Bref,  retrouvons notre malicieuse héroïne, moins d’une heure après, allongée à même le sol d’un tipi en toile de Jouy, cuisse à l’air, la langue râpeuse de John Smith fourrée dans le creux de l’oreille gauche, parce que son meilleur profil était le gauche, une de ses mains crasseuses malaxant avec énergie son téton droit (du fait d’un équilibre naturel des forces en présence).
Avec ça, pas de capote.
Mais, et vous êtes témoin, sa mère l’avait bien prévenue pour ce qui est du bois et de ses dommages collatéraux.
On ne l’y reprit plus.

vendredi 17 juillet 2009