mardi 31 mai 2011

Narcisse #1



Variation bijoux & brushing enlevé, bien pimpante (moi au quotidien?)




 Variation lunettes & vieux pyjama, bien bouffie (moi au réveil?)



lundi 30 mai 2011

La vraie phrase méchante #1



Tennis-David-Ferrer_960188.jpg

Il cherche pas à inventer la roue.
 Patrice Dominguez (France 2/France 3)
 au sujet de David Ferrer (vs Gaël Monfils), 29 mai 2011.

vendredi 27 mai 2011

Ca me troue le cul

Dans des commentaires d'un billet précédent, Tifenn et Ariana, des lectrices gentilles et attentionnées, quoique vulgaires, ont montré leur intérêt pour les expressions du genre "ça me troue le cul".

Moi-même, en comité restreint (type mon couple ou le web mondial), j'affectionne de dire des horreurs.
Je les recense aujourd'hui, histoire de faire un point.

Un ragondin, une insulte en soi

A propos de ragondin et avant de passer à la suite, sachez que si l'on vous sert une terrine de "lièvre des marais", il s'agit de pâté de ragondin. Méfiance. Un animal aussi laid ne peut pas vraiment être bon.
Sachez aussi que ses dents sont oranges, physique de hamster, corpulence d'un gros chat. Voilà pour la note "découverte du monde".

- "Faut qu'je pisse"
 (je bois beaucoup de thé toute la journée, ça revient souvent)

- "dans ton cul"
(en tant que femme de confiance, je suis souvent sollicitée dans mon foyer pour aider à retrouver des choses; je m'efforce autant que possible de marmonner le plus discrètement possible le "dans ton cul" si la demande vient de mes enfants, mais un jour, je le sais, je craquerai)

- par extension: "dans ton cul le kinder bueno"
(à Jo-Wilfried Tsonga qui perd le tie-break du 3ème set) (edit: qui perd le 5ème set 6-3)

- "gros con"
(quand mon mari affiche un visage béat en me disant "ma chérie") (ça me fait beaucoup rire) (ça va, c'est pas tous les jours non plus)

- "pute à cul" ou "sa mère la pute"
(en lieu et place de "connard" si le connard s'avère être une femme)

- je fais souvent des doigts d'honneur, au volant, voire dans la rue, ou chez des gens sans aucune tenue, mais je devrais arrêter, parce que ça apporte souvent des ennuis assez effrayants (les gens sont fous)

- si je ne peux pas faire de doigt d'honneur en raison du lieu où je me trouve (avec des enfants ou avec des gens sensément polis, ce qui est un peu mon quotidien), je tends ma main avec élégance et je propose à la personne concernée* de choisir un doigt.

- "faites pas chier l'homme"
(ça vient de "Quand Harry rencontre Sally"; l'expression se veut un avertissement concret qu'il faut pas m'embêter, en général, dans l'heure et demie qui suit mon réveil) (nuit ou sieste) (sieste du matin ou de l'après-midi) (exceptée sieste de plage) (si soleil)

Faites pas chier l'homme:
Joyeuse sur les traces de sa mère

  
*je vous rassurerai peut-être en vous avouant qu'en général, 
il s'agit de  mon mari ou de ma mère

jeudi 26 mai 2011

Jehanne la Pucelle #8 La femme est l'avenir de l'homme

Previously on Jehanne la Pucelle (clic)

Jehanne, disais-je la dernière fois, savait se faire respecter par son mâle entourage, ce dont toutes les femmes reconnaissent l'épineuse difficulté... Ca ne veut pas dire qu'à l'occasion un vieux croûton aux dents gâtées ne tentait pas de lui peloter le tron(c) dans l'ascenseur ou de lui faire des choses sales avec les pieds, mais ça restait un problème générationnel venant des hommes de plus de 50 ans et un avenir assaini par la mixité sinon la parité souriait à notre amie lorraine.


You talkin' to me?
(c'est à moi qu'tu parles?)


C'est alors, après une arrivée au sommet à la force du poignet, toute pleine de cette heureuse félicité pas donnée à tout le monde, qu'à la fin du joli mois de mai 1430, en ville de Compiègne, son destin, subitement, se brisa.


Comme vous avez l'honneur, ça se brise souvent subitement, un destin.
Il faut rester vigilant. Faire attention. Veiller au grain.
Une bonne leçon à retenir pour nos chères têtes blondes comme dirait Mme B., une tahitienne impayable.


Bref, je pense à toi, Pucelle, qui partit de Compiègne, comme un soir en dormant tu nous en fît récit, accomplir jusqu'au bout ta propre prophétie, là-bas où le destin de votre siècle saigne...


Les bourguignons, fieffés cochons, attrapant là notre héroïne et la revendant 1800€ comme une vulgaire Clio II de 2002* (première main, non fumeur, pneus neige inclus) aux Anglois décadents.






Aussitôt mise au secret à Rouen, passant de la lumineuse hauteur d'un sort unique à une cellule sordide infestée de gros rats, notre amie Jehanne, malmenée par un procureur accusatoire inspiré d'une rage inouïe, laissant penser qu'elle était une justiciable comme les autres alors que non.


Un penseur de haute noblesse, qui avait ses entrées à Chinon, Monseigneur Béhachesles, avait tenté de défendre la Pucelle en criant sur les toits que c'est pas n'importe quel péquin qui entend des voix et approche le roi, que ça devrait donner droit à des arrangements entre honnêtes gens.








Mais les anglo-saxons, qui s'imaginent souvent incarner la droiture et aiment à en remontrer question égalité aux français, ne l'entendaient pas de cette oreille et les quelques mois qui restaient à vivre à Jehanne ne seraient pas franchement un long fleuve tranquille...


à suivre

* pour plus de renseignements, vous pouvez m'envoyer un mail. 
Je vends aussi un Grand Scenic 2010 (7 places).

mercredi 25 mai 2011

Clic #1

Delit Mail


Comme je suis pressée car je dois emmener Joyeuse à son cours de danse, je relaie simplement l'éclat de rire de la journée:

Delit Mail (clic)


Il me reste bien du chemin à parcourir pour m'améliorer au tricot, mais voilà qui relance ma motivation!

jeudi 19 mai 2011

Fuyez, mes dames

"Chères dames", écrit Christine de Pisan, songez toujours que les hommes vous accusent de frivolité et de faiblesse, mais qu'ils déploient les efforts les plus prodigieux pour vous emprisonner dans leurs rets. "Fuyez, fuyez, mes dames", devant les prétentions amoureuses démesurées et insensées des hommes; car en définitive, ce sera toujours à vous de payer l'addition.


Extrait peut-être pas hors sujet du chapitre consacré à Christine de Pisan (1365-1430), dans Les femmes qui écrivent vivent dangereusement de Laure Adler et Stefan Bollmann.


lundi 16 mai 2011

Boobies and titties

Pour me mettre à l'heure américaine et tenter de mieux comprendre ce qui se passe outre-atlantique, je profite du cadeau que j'ai reçu par la poste ce matin pour m'immerger dans la culture du cru.

A woman was standing in the crowded lift of the Sofitel of New York. The Managing Director of the IFM got in accidentally elbowed her in the breast. He said:
- I'm sorry! But if your heart is as soft as your tits, you'll forgive me.
The woman replied:
- If your dick is as hard as your elbow, then I am staying in room 2806.


Vous aurez noté le rapide élargissement de mes possibles (grâce à la page 66). 
Je crois que je tiens le bon bout. 
Si je puis m'exprimer ainsi.


mardi 10 mai 2011

Le cru et le cuit #7

Le cru

Partir en week-end.
Préparer le déménagement en triant la paperasse des deux dernières années et remplir trois boîtes de sablés bretons avec divers tickets viennois, parisiens, praguois, salzbourgeois, vénitiens, berlinois ou bretons, mention spéciale aux romains.
Courir une heure sous le soleil, le long du beau Donau.
Mon garçon de 9 ans qui me demande: "Bah, tu me fais pas un câlin?".
Jouer à la dînette avec de l'eau  (de la vraie!) sur le balcon.






Le cuit

M'éplucher l'annulaire à la faveur d'une préparation culinaire nécessitant des carottes (épluchées).
Ranger dans des boîtes de sablés bretons l'intégralité des 10 pass toilettes publiques Venise achetés pour prévenir les affres de nos enfants vicieux qui ont des besoins urgents aux mauvais moments. Sauf à Venise.
Ma fille de 4 ans qui me dit "Mais maman arrête de gâcher ma vie!".
Ma tronche après avoir couru une heure sous le soleil, le long du beau Donau.

après 1 heure de sudation provoquée
au pas de course

vendredi 6 mai 2011

Travaux d'aiguille #2

Il y a quelques semaines, nous avons commencé à ranger un appartement croquignolet dont deux des trois nouveaux propriétaires commencent à s'écharper sur la quantité de fric qu'ils espèrent en retirer (ça fait quinze ans qu'ils attendaient ça, ce qui explique qu'ils s'en donnent à coeur joie).

Pour moi, ce fut entre autre l'occasion de me remettre à l'ouvrage, car ma grand-mère était férue de travaux manuels. `
Après la maîtrise des petites aiguilles (souvenez-vous), j'ai saisi dans un panier quelques aiguilles de 3, cinq ou six pelotes et me voilà lancée dans le tricot!

Mon sac à ouvrages


Tous les instants sont les bienvenus pour sortir mon sac à ouvrage: voyage en voiture, écoute concentrée de Raphaël Enthoven dans mon canapé (quoique cette semaine, l'inaudible émission sur Bouddha a eu du mal à passer), ou encore, dans un genre plus décontracté, apéro sur le balcon (avec une paille pour ne pas avoir à cesser de jouer des aiguilles).



Notez l'aisance du geste, la souplesse du poignet.


Je travaille essentiellement en point mousse, qui est à la fois élégant et pratique.

Voici le modèle:

étole de cachemire

Voici mon interprétation:

Etole de laine synthétique

Un goût très sûr dans le choix des couleurs, une riche variété de laines chamarrant mon tricot, une largeur certes aléatoire et quelques trous erreurs de parcours qui donneront son cachet "fait main" à l'ouvrage final.


Eh eh... je connais une petite fille qui aura de l'allure sans avoir à craindre le froid cet hiver!


jeudi 5 mai 2011

Instantané # Paris Paris

Pour nos dernières vacances de l'année, nous avons voulu jouer aux touristes "Paris la France".

Après avoir tenté d'effrayer notre progéniture au sujet de la dangerosité de la Tour Eiffel (échec), puis assuré que de toute façon on n'avait jamais promis qu'on y monterait (mensonge), nous avons racheté l'estime de nos enfants en mangeant des glaces place des Vosges (après la visite de la maison de Victor Hugo, tout de même).


Tour Eiffel, Paris, avril 2011

Nous avons choisi chocolat-framboise (Léonard*), fraise-framboise (Joyeuse*), citron-framboise (mon époux) ou kiwi-framboise (moi). Le fait que nous ayons un parfum favori commun me ravit (devinez lequel!), malgré le prix des glaces place des Vosges.