jeudi 31 août 2006

Un truc que je déteste sur la grossesse #1


ohcmignonJe hais que des inconnues (oui ce sont surtout des femmes), me sourient béatement dans la rue, le visage légèrement penché sur le côté pour que je ressente mieux leur empathie, sensément, en portant un regard attendri sur mon ventre insolemment rebondi.

Ca me donne toujours l’impression que mon utérus fait partie du patrimoine public. Ce qui est absolument dégueulasse, vous en conviendrez.


lundi 7 août 2006

Madame B. remet son soutien-gorge


joliepierreOu comment
profiter de la vie le temps
d'un week-end avant
de perdre toutes ses dents
à l'âge canonique de quarante
et sept ans















Illustration de Dacos "Mme B enlève son soutien gorge".

mardi 1 août 2006

La saga de l'été #12 partir dans la tendresse, ou un dernier câlin et au lit



saga12On peut ne plus donner de nouvelles, faire semblant de vouloir se jeter par la fenêtre du quatrième, ou se cracher au visage en brisant les vases en verre de Murano et hurlant des insanités en créole.
C’est grand train.

Ou bien se câliner avec modestie, ronronnant contre son corps encore familier, pour évoquer dans la chaleur molletonnée de ses bras velus les doux moments qui appartiennent au passé, et partager le mobilier Ikea, et se promettre de rester copains.
C’est petit train.

Sans vouloir juger qui que ce soit, les méthodes petit train, c’est bon pour les bêtes poilues qui se nourrissent de Whiskas chaton, de moucherons, ne se lavent jamais les dents et font leurs besoins dans des caisses en plastique pleines de gravier parfumé au chèvrefeuille.

Et puis, ventrepute ! Qu’elles apprennent à rester à leur place, ces diables de chattes lesbiennes qui nous lacèrent les pieds la nuit et se délectent de mes chignons comme d’une boule de laine alpaga!
On n’en a plus rien à foutre de leur vie amoureuse !
Abandonnons donc ces deux connasses sur les sentiers venteux d’une lande aride, face à la mer, avec pour seul destin une chute merdique dans les roches acérées de la pointe du Van.
Adieu les filles, que votre romantique trépas vous mène vers un monde plus doux et nous libère enfin du joug infâme de votre dictature odoriférante et sexuellement déviante...
J’ai dit : adieu.