Ce matin, grâce au hasard de mes pérégrinations virtuelles post-déjeunatoires, alors que de la main gauche je maniai sans dextérité mon précieux sèche-cheveux, je suis tombée sur le site d'une artiste plasticienne caribéenne qui entre autres activités plastiques, utilise son "corps comme premier champ d'action", faisant passer des coupes de cheveux d'une rare médiocrité et aux couleurs improbables pour des performances artistiques de premier plan.
Si la mauvaise foi me laisse toujours pantoise, elle m'inspire, alors aujourd'hui, avec mon brushing raté, moi aussi j'interroge de manière frontale l'éthique du paraître.
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Orlan, le lieu du carnage |
4 commentaires:
as-tu reproduit la bosse au-dessus du sourcil gauche, nul doute un coup de sèche-cheveux?
Ah zut j'avais oublie de preciser qu'il ne faut PAS se faire de blow-dry apres avoir bu des margaritas...
Ouaip des fois l'art ca se met a toutes les sauces...
La charmante Orlan se met aussi quelques morceaux de ferraille dans le corps... D'où la belle excroissance au dessus du sourcil gauche.
Je suis un peu vieux jeu, Dada (que j'adore) incarne plus ou moins ma limite dans la performance artistique.
Le site de l'artiste caribéenne mettait en avant une couleur ou des mèches avec un titre genre: Grana Verda (pour une boule à zéro coloriée en vert) ou Furie de flammes (pour un balayage orangeâtre). La blague.
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