Maman, nous te devons tout, mais nous t’aimons, simplement parce que tu es maman.
Elle commence il y a bien longtemps, lors d’une matinée de septembre, identique à celle d’aujourd’hui, petite pluie fine, vent doux, nuages bas ; un jardin à l’anglaise, foisonnant, désordonné, irrégulier, une promenade libérée des contraintes, à l’image de la nature humaine ; un couple nu au cœur de cette luxuriance.
Lui est fringant, assez velu, et vierge : il s’appelle Adam. Il est naïf et influençable.
Elle est une ravissante personne au cœur tendre mais au tempérament passionné : son nom est Lilith. Elle porte haut les couleurs de son sexe (à savoir de beaux seins fiers et doux comme peau de pêche).
Ils ne se sont pas rencontrés sur les bancs de la fac, mais c’est tout comme. Ils sont les premiers êtres peuplant l’Eden (le premier district rural du monde chrétien), nés de la glaise d’un père divin qui les couve souvent d’un regard ému, quoique lubrique, du haut de son nimbostratus favori.
On croit souvent que dans les temps anciens, la vie à deux n’était pas encore marquée par les difficultés de communication. On a tort. En effet, Lilith et Adam, portés par une même foi pour l’amour éternel et l’intangibilité du lien matrimonial, en ont fait les frais (des difficultés de communication).
A SUIVRE...
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