mardi 10 juillet 2007

La saga de l'été #2 omar m'a tuer

s'il vous plaît aidez-moi si vous lisez ces lignes vous pouvez sans doute quelque chose pour moi, je ne sais plus à qui m'en remettre, comprenez-moi je vous en supplie et ne vous inquiétez pas, je ne vous causerai pas d'ennuis vous n'entendrez plus jamais parler de moi, simplement, aidez-moi un instant, soyez humain et aidez donc votre prochain, fut-il animal je ne peux plus rester dans cette famille, ils me torturent tous le gamin m'enferme dans ses tiroirs et sa soeur c'est pire, c'est qu'un bébé mais elle m'arrache des touffes de poils dès que je passe sous son nez pour faire genre chat gentil et en plus ils sont tous là à s'attendrir "oh la coquine", et de glousser de contentement et la mère qui me traite de pute à chaque fois qu'elle remplit les gamelles de croquettes leclerc, encore avant c'était des whiskas chaton mais depuis qu'ils nous ont emmené chez ce barbare de vétérinaire ils disent qu'ils ne veulent plus dépenser un centime de trop pour nous qu'on les saigne tout en leur pourrissant la vie c'est pas de ma faute si j'aime faire pipi sur leur lit à ces deux là, elle est si moelleuse, leur couette, et cette odeur puissante de mâle dominant ténébreux que lui laisse sur les draps me rend dingue à chaque fois, mais il ne comprend pas mes messages d'amour et se met à hurler en ôtant les draps souillés: pourquoi les changer, nous aurions pu communier et cette conne d'isadora, encore avant elle se montrait amicale et honnêtement je savais y trouver mon compte même si c'est contre-nature parce que lorsqu'on est seule voyez-vous un peu de chaleur c'est agréable mais depuis que je déprime, je grossis à vue d'oeil et les rares fois où on se câline c'est nul fade et sans passion,
ils disent qu'un jour ils nous laisseront dans la forêt et qu'on fera moins les malines avec les écureuils et les renards qu'on n'aura rien d'autre à bouffer que le produit de notre chasse, pêche et cueillette, des baies et des orties, comme les premiers hommes et ça les ferait bien marrer si on arrivait un jour à gober une fourmis je vis dans l'angoisse de l'abandon et ce stress est à l'origine de diarhées, d'accord, et alors lui, pourtant si beau se fâche quand il nettoie la litière et c'est des palabres sans fin pour savoir combien de vaisselles et de lessives pendues vaut une litière changée avec ces horreurs (n'exagérons rien!) et puanteurs mais mes problèmes intestinaux je n'y peux pas grand chose heureusement ils sont persuadés que c'est Isadora et comme elle se cache toujours dans un buffet plein de paperasse elle réussit à échapper à des coups de pieds n'empêche que je vis dans la crainte et le souci alors qu'est ce que je peux faire à part espérer que vous viendrez m'aider par exemple si vous avez un mâle chez vous

j'en ai besoin

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