samedi 5 février 2011

Jehanne la Pucelle #7 La chevauchée fantastique



Et c'est ainsi qu'adoubée par Charles, La Pucelle s'élança dans une cavalcade insensée et victorieuse, la menant pour commencer à Orléans, (attention, minute houellebecquienne) une commune française du centre-ouest, chef-lieu du département du Loiret et de la région Centre. La ville appartient à l'agglomération Orléans Val de Loire regroupant 22 communes pour un total d'environ 272 000 habitants et à l'aire urbaine d'Orléans comprenant 90 communes pour un total d'environ 369 000 habitants. Orléans est classée Ville d'art et d'histoire. Voici pourquoi:



En l'an de grâce 1429, la population orléanaise ne s'élevait alors guère qu'à quelques milliers de pauvres bougres souffrant du siège anglais (qui est une méthode de guerre, pas une maladie touchant le fondement).

Jehanne, ses hommes, et son cher ami le bâtard Dunois libérèrent avec panache la ville en moins de dix jours, ce qui est bien mais pas exceptionnel car à l'époque les situations se renversaient rapidement, même si le concept de Guerre de Cent Ans nous fait croire le contraire.

Le siège d'Orléans (Vigiles de Charles VII) 

Comme une traînée de poudre, l'armée de Jehanne gonflée à bloc par tant de bonheur, d'ivresse de la victoire et de confiance en soi, libère tout le nord du pays sur son passage: Patay, Troyes, Châlons-en-Champagne, Reims enfin, permettant le sacre en juillet de Charles VII, enfin digne dans son propre royaume.

Jehanne pourtant n'avait pas toujours la tête à la bataille, et s'inquiétait fort d'alimenter la légende vivante qu'elle devenait jour après jour, tout en s'adaptant sans complexes aux moeurs soldatesques.


En effet, elle n'hésitait pas à festoyer chaque soir dans sa tente avec ses compagnons d'armes, abandonnant son armure fleur-de-lysée pour n'arborer que de simples et légères chemises de lin blanc, histoire de lever le coude avec plus d'aisance. Ses tenues fines et échancrées causaient d'ailleurs quelques émois dans l'assemblée, dus à sa poitrine incandescente qui se libérait enfin, dans une ample plénitude (ça c'est la bière).


Cela étant, un certain manque de fantaisie ainsi qu'un visage peu amène lui garantirent toujours le profond respect de son corps et de son intimité de la part de types quand même pas piqués des vers du genre Gilles de Rais, un gars plutôt léger. 

Oh la vache!

Comme quoi ça peut avoir du bon d'être un laideron. Et ouf j'ai envie de dire! Car moins d'un an après, La Pucelle allait devoir en remontrer, et à des durs à cuire.


à suivre...

1 commentaire:

Yibus a dit…

Tu as sans doute vu (enfin, tu dois être au courant à double titre, habitant en Allemagne et en fine experte de la chose mamelue) que Taschen a sorti un album aux dimensions super-vixens sur les "boobs".

Je ris encore du regard des femmes lorsque je l'ai feuilleté chez Border's (celui près de chez moi à Washington DC).