
Longtemps elle rêva de son bel inconnu, si bien qu’elle était fort impatiente de rencontrer à nouveau de ces petits colons, fussent-ils gâtés de la vérole, car ils portaient en eux, aux yeux de notre douce héroïne, l’espoir d’un nouveau monde, curieusement.

De Pocahontas, sous la lune, on eut pu apercevoir, si l’on était tapi dans les fourrés d’hibiscus, comme les deux colons édentés qui s’y trouvaient effectivement, sa musculature alerte, et sa peau dorée, sur laquelle s’écoulaient de luisantes gouttelettes d’eau fraîche et vivifiante.
Sensibles à cette digne sauvagerie à l’état brut, les deux rouquins, qui n’avaient pas bougé durant tout le bain, et vaincus par la turpitude infernale du désir, les deux rouquins disais-je, comme un seul, se ruèrent sur la belle enfant et l’enlevèrent. En vérité, je vous le dis, ils en firent leur otage, en bonne et due forme, comptant sur l’avarice bien connue des Indiens d’Amérique, tant qu’on ne parle pas de scotch ou de whisky, pour se garder la petite pépée bien à l’abri. Sur le chemin les ramenant tous trois à la colonie, les deux rouquins imaginèrent le moyen d’organiser des tournantes avec leur proie, tout en conservant l’anonymat des participants, par un ingénieux système inspiré des cloisons japonaises, car on ne plaisantait pas avec la religion à cette époque-là.

Voulez-vous savoir si ces deux inquiétants personnages à la chevelure du diable et à la sexualité débridée vont réussir à accomplir leurs sombres desseins?
Pocahontas va-t-elle vraiment goûter aux joies de la sour cream?
Vous connaîtrez la réponse à ces angoissantes questions en lisant le troisième et dernier épisode de cette passionnante saga amérindienne...#3 REBECCA!
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