A Henricus, Pocahontas s’amusait drôlement avec ses nouveaux amis planteurs de tabac, qui ne connaissaient pas encore, heureux les innocents, le danger qu’ils commençaient à faire courir à leur clientèle, car fumer tue, rend impuissant et jaunit les dents.
Elle s’amusait si bien, Pocahontas, qu’elle en oublia ses origines, et fini par accepter de se faire baptiser, renonçant tout à fait à son identité powhatan (vu que de toute façon personne ne semblait trop s’attrister de sa disparition, au village), se faisant désormais appeler Rebecca et épousant en 1614 un bel athlète féru de tennis de table, John Rolfe*.
Ils vivaient heureux, mangeant des muffins à l’heure du thé, faisant l’amour pendant la sieste de l’enfant (ils n’en eurent qu’un, Thomas, né en trente-six heures), et riant de leur bonheur sous le soleil couchant.
Ils auraient pu vivre ainsi longtemps encore, mais c’était sans compter le danger qui se profilait, si proche d’eux.
En effet, le frère de lait de John Rolfe, Youcef, souffrait malheureusement d’un terrible dérangement psychiatrique peu connu à l’époque : il était bipolaire, et menaçait la vie de la jeune épousée de son frère, car elle lui inspirait désir et dégoût tout à la fois. C’est un matin d’été que John découvrit, dans la chambre du pauvre Youcef, une inquiétante quantité de post-it sur lesquels il avait tracé, maladroitement, de son écriture de zébu, les deux noms de Pocahontas et Rébecca.
Le sang de John ne fit qu’un tour, et se montrant pour une fois à l’écoute des angoisses de Pocahontas, il admit que la vie en Virginie devenait par trop dangereuse, et organisa le départ de sa petite famille vers de lointaines contrées. Honnêtement, il avait un petit faible pour le Pérou, mais Popo (comme il aimait appeler son amour dans l’intimité), elle, préférait s’en aller vers les cieux brumeux de Londres.
Ce fut dit, et c’est ainsi que Rebecca Rolfe, alias Pocahontas, découvrit la terre d’origine de son bon époux.
En Angleterre, où elle faisait figure d’incongruité exotique, elle revit un soir John Smith,au palais de Whitehall. Un léger malaise entre eux, un silence regrettable ; ils ne se revirent plus jamais.
Le climat londonien devait se révéler fatal à la santé fragile de notre belle amérindienne, qui mourut peu après son retour sur sa terre natale.
Sa vie mouvementée fut marquée par la violence des hommes. Elle mourut cependant dans la dignité la plus absolue, bien qu’elle ait un peu fait sous elle.
Nous espérons lui rendre aujourd’hui un vibrant hommage, en la rappelant à notre bon souvenir.
A la faveur d'un vote écrasant (2 "Sarkozy est une pute à cul**" à 0), j'ajoute une note d'historicité authentique (ou d'authenticité historique, comme on voudra) à ce docu-fiction de haute voltige.
*C’est ce qu’on appelle l’assimilation, c’est une grandiose façon d’intégrer les autochtones aux envahisseurs, par le biais de rapports sexuels non protégés et d’acculturation, notamment linguistique et religieuse, afin de s’imposer sur un nouveau territoire conquis, soi-disant en douceur et en tout cas durablement.
Alexandre le Grand fut le premier à utiliser cette méthode pour s’accaparer ses conquêtes, disséminant sur son chemin ses soldats qui épousaient des beautés du cru ; lui-même montra l’exemple avec Roxane, une princesse perse.
Hernàn Cortès, figure de la conquête coloniale d’Amérique latine, amorça le métissage biologique à des fins d’assimilation en épousant une indienne, la Malinche.
Jean-Marie Le Pen a souvent dit qu’il était regrettable que cette méthode n’ait pas été utilisée en Algérie, qui serait alors encore française aujourd’hui, ce qu'il considère comme une riche idée, à mon avis il devrait prendre de la juvamine.
Alexandre le Grand fut le premier à utiliser cette méthode pour s’accaparer ses conquêtes, disséminant sur son chemin ses soldats qui épousaient des beautés du cru ; lui-même montra l’exemple avec Roxane, une princesse perse.
Hernàn Cortès, figure de la conquête coloniale d’Amérique latine, amorça le métissage biologique à des fins d’assimilation en épousant une indienne, la Malinche.
Jean-Marie Le Pen a souvent dit qu’il était regrettable que cette méthode n’ait pas été utilisée en Algérie, qui serait alors encore française aujourd’hui, ce qu'il considère comme une riche idée, à mon avis il devrait prendre de la juvamine.
**Avant qu'on me demande pourquoi c'est écrit en gras et en rouge, sachez que j'essaie de diffuser des messages subliminaux, d'imprimer dans le cerveau des lecteurs, malgré eux, une vision juste, une vision de l'ordre juste.
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