Déjà, je voudrais remercier, une fois dans ma vie, Azouz Begag, qui non content de s'être laissé manipuler, humilier, traiter comme un cabot en tant qu'arabe de service de feu le dernier gouvernement de Chirac, me permet de faire une petite pointe d'audience avec le titre de son bouquin, "Le mouton dans la baignoire", et les trois mille sept cent quinze visites via Google sur ce thème que j'ai jadis traité avec brio(avec personne, c'est une expression).
Un truc qui m'étonnerait pas, c'est qu'il se fasse suicider dans sa baignoire, un de ces jours.
Bon, sinon, je voulais revenir sur un truc entendu ce matin à la tévé (c'est Pâques, je petit déjeune devant la tévé si je veux).
La journaliste explique que Ségolène Royal arrive toute seule sur l'estrade du meeting, traversant la foule de loin, la classe, seule contre tous, tout ça, mais que c'est surtout parce qu'elle n'aime pas particulièrement les séances d'embrassades et de serrage de mains, lors desquelles elle se fait peloter outrageusement.
Stupeur sur le plateau de télé, le journaliste en chef un peu débonnaire sinon bedonnant s'écrie "Oh mais non, voyons, qu'insinuez-vous?", l'homme bien bâti qui partage ma vie réagit de même.
Ces garçons sympas qui aiment la bonne chère pensent que des militants présents à un meeting ne pelotent pas les femmes en douce, a fortiori Ségolène Royal, notre future présidente.
Les filles du plateau de télé ricanent doucement, moi aussi.
Voilà qui est significatif, l'homme moderne, instruit et cultivé, tout ouvert qu'il soit à la cause des femmes et à l'égalité absolue, ne croit pas vraiment qu'il puisse être difficile, ou problématique, à un moment, de porter poitrail (je traduis pour les suisses et les hommes prénommés Régis: avoir des nichons, être une femme, quoi),anatomiquement.
Même la présidente se fait peloter dans la foule! C'est vraiment dégueulasse!
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