dimanche 29 janvier 2006

Oublions les mamelons


Aujourd'hui commence une nouvelle ère, celle de l'affirmation d'un sybaritisme effréné en sus d'une poitrine haletante, le tout sur la toile, déjà fort nantie mais peu m'importe. Il est temps de tourner la page, des oeillères en forme de belles pommes (et je dis ceci en toute modestie) m'ont trop longtemps aveuglée et je décide dès à présent de diversifier mes inspirations; de fait, je tournais en rond, et la chair est faible (quoique ferme, encore), et l'envie démangeante de crier à trois lecteurs potentiels que Federer est vraiment merveilleux, sans être obligée de parler une seule fois de nichons, nichons, nichons, est par trop forte et puissante, d'autant que la seule paire que je pourrais alors évoquer sur un ton badin serait celle d'Amélie Mauresmo, et sans vouloir gâcher sa fierté et ma joie, il n'y a pas de quoi pavaner non plus.

En toute conscience, je vous le dis, mes seins, je ne vous oublie pas, vous aurez toujours une place de choix, notamment au niveau de chacun de mes pectoraux. Mais il est temps, à mon âge qui dans un mois va prendre un tournant définitif, de m'engouffrer dans le train de la maturité, pour moi, comme pour les personnes à qui je n'ai jamais donné l'adresse de mon blog par crainte des pinupquolibets et des jugements hâtifs. Avouons-le tout de go, "nichon & nichon" c'est moins flamboyant que le nouveau nom que j'ai trouvé un soir d'ivresse indo-pakistanaise (ceci en souvenir du Bartha -délicieux plat d'aubergines gratinées au tandoor puis cuisinées en purée- et se son fameux riz basmati constituant alors mes exotiques agapes). Vous noterez que s'agissant désormais d'un vrai blog, j'évoque ce que j'ai mangé l'autre jour. Logique.

Je ne résiste pas non plus à l'envie d'ajouter une photo qui tend à clore avec panache ce passé que je ne renie pas, puisque tous les articles sont accessibles ici, malheureusement sans les commentaires toujours intéressants des lecteurs divers (plus de 30 000 visites tout de même, saluons le pouvoir du mot "nichon"!) dans les archives d'août 2005 à janvier 2006.

Et vive la tartiflette!

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