dimanche 17 juillet 2011

Transit #3

Fête de la fédération
Pour la première fois de ma vie j'ai regardé les défilés du 14 juillet à la télévision; Mario* cherchant son frère (j'ai vu son oreille), ma mère cherchant mon frère (j'ai vu sa joue). Notez que moi je m'en fichais bien de tous ces connards fanfarons en képi.
Ceci dit un défilé de légionnaires en tablier de boucher, barbe et hache sur l'épaule, ça vaut le détour: pensée émue pour la pauvre Eva Joly qui ne comprend rien à la beauté des traditions françaises dixit Fillon.

un bien bel exemple de la cohésion nationale 

En attendant d'apercevoir un morceau de l'anatomie des héros de la famille (un ange passe), on a quand même bien rigolé en voyant la prestation des militaires de Wallis et Futuna, parce que j'ai fait des blagues de circonstance super nulles et discriminatoires (en rapport avec la sexualité des gens qui portent des colliers de coquillages et les noms de groupes ringards des années 80).

Gibon ou girafon?
J'ai bien remarqué, mon fils commence à entrer dans une phase de croissance problématique. Je trouve ça émouvant, beau et effrayant, tous ces membres dégingandés, tous ces bras, toutes ces jambes, tout ce cou (sans parler des poils).

Tri
Nous devons affiner nos valises, trop encombrantes, trop lourdes. Des choix déchirants doivent être faits et la perspective d'une arrivée en terre inconnue sans le minimum vital m'affole. J'accepte néanmoins de sacrifier quelques paires de chaussures.

Le minimum vital
La tasse "I love Tintin" de Léonard*, un cadeau pour sa rentrée au CP.
Le bol de danseuse de Joyeuse*, qu'elle a acheté elle-même à Müller avec les sous de son nombril.
Le livre "Les 1001 tableaux qu'il faut avoir vu dans sa vie" (notre performance à nous). Mais putain qu'est-ce qu'il est lourd!

Urgence
J'arrête là, il faut que je pisse.

1 commentaire:

L'affreuse a dit…

Je précise qu'au final je n'ai rien emmené de ce que je considérais comme le minimum vital il y a un mois. Etonnant, non?