mardi 4 décembre 2007

La Vénus de Milo, ou le divin sein



France_Paris_Louvre_Venus_de_Milo
Je sais bien à quoi vous pensez, au sujet de cette pauvresse.
A quoi sert d’avoir des seins de la sorte si on ne peut pas se les tripoter en douce et les flatter de la paume comme de beaux fruits bien mûrs?
Evidemment.
Elle a suffisamment mal vécu sa célébrité dans cet état, que croyez-vous, alors franchement c’est pas la peine d’en rajouter, et puis vous-même, ne souffrez-vous pas d’un quelconque complexe, hein, une petite infirmité honteuse de derrière les fagots, allez avouez, la tuyauterie pas toujours à son top niveau, n’est-ce pas, alors ne la ramenez plus avec ses bras qui n’aimeraient rien tant qu'être ballants, et puis si d’aventure un jour j'écrivais  un blog ayant pour thème unique, central et définitif les bras, eh bien je vous raconterai ce qui leur est arrivé, je sens que vous brûlez de le savoir!
EnPied
Voici donc l’histoire à bras raccourcis (elle est bonne! dommage qu'elle ne fasse pas le ménage!) (c'est une blague des années 80!), car je sais que vous n’aimez rien tant que la concision et la clarté, de la Venus de Milo.

Déesse de la beauté et de l’attirance sexuelle, souvent vilipendée pour sa légèreté, considérée comme irréfléchie et frivole, (mais quelle femme ne l’est pas ?), Venus rend le monde amoureux, en proie aux désirs et aux passions les plus sensuels, apporte des joies exquises comme des plaisirs les plus raffinés aux êtres les plus avides d’expériences ultimes.
Curieusement mariée au plus laideron d’entre les laiderons boiteux (un problème au genou depuis l'enfance), Vulcain (c’est son sens de la provocation qui est à l’origine de ce curieux mariage), elle est célèbre pour ses nombreuses aventures extra-conjugales, notamment avec le sexy en diable Mars, brun ténébreux et fort lippu.
Cela dit, ce qui nous intéresse aujourd'hui, ce sont ses seins, car l'originalité de ce blog historien, si vous ne l'aviez pas encore compris, est de vous éclairer par le petit bout de la lorgnette.
Or donc, il semble bien que la femme qui a posé pour le fameux sculpteur chypriote Yorgos soit l’enfant de l’amour de la véritable déesse Venus.
Comme vous avez l’honneur si vous avez un peu de lettres, les dieux grecs comme les romains aimaient à goûter des joies simples mais coupables avec tout un bestiaire souvent fécond, et donc notre modèle du jour, la douce Phoebe, si elle sortait du giron de notre déesse, avait été conçue grâce au concours d’un dogue allemand tout gris, au poil luisant car bien nourri.
Elevée par Yorgos lui-même, car Venus avait d’autres chats à fouetter (façon de parler si vous voyez ce que je veux dire), dans l’île de Milo, au cœur de la Mer Egée, c’est bien la natation qui a su faire de son menu et mou poitrail d’origine l’athlétique et altière paire de seins qui a servi à magnifier la mémoire sa somptueuse et divine maman.
Voici donc où je voulais en venir (soupir de soulagement des illettrés qui ne lisent jamais plus de huit lignes d’affilée).
DeDos

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