Affreux, sales et méchants #sélection petits zizis 2006
Le port d'un pénis a minima est une tragédie que certains ne connaissent que de trop près.
La gestion d'un tel manque entraîne des réactions fort différentes, nous l'avons constaté tout au long de cette année passée.
Il y a, tout récemment, Pascal Sevran, qui malgré ses tentatives pour compenser, n'a pas réussi à retrouver la confiance qui lui fait cruellement défaut de quelques centimètres, et concrètement, quand il se trouve éconduit dans une boîte de nuit parisienne par un fringant père de famille martiniquais, il n'écoute que sa douleur pour en conclure que la bite des noirs, patati et patata...
J'ai également un souvenir personnel de confrontation avec le complexe pénien dans toute sa pathétique splendeur.
Il s'agit de celui d'un obstétricien libanais, qui, entendant mes suppliantes réclamations de péridurale, entrecoupées de dignes sanglots, quand le 9 octobre à 10 heures du matin je souffrais trop, mordant les draps de l'hôpital pour contenir ma douleur et vomissant quelque chose de vert de temps en temps, m'a asséné, riant et flattant sa grosse bedaine: "Mais madame, ça fait des milliers d'années que les femmes souffrent en accouchant, hein, soyez patiente, vous n'êtes pas la seule, vous allez pas mourrir quand même."
Celui-là, il recroise ma route en 2007 et je la lui ferai bouffer.
Par ailleurs, en sa qualité de médecin immigré, bien fait pour sa gueule qu'il se tape un maximum de gardes et un salaire d'infirmier.
Enfin, Sarkozy et son kärcher métaphorique.
Les images me semblent parler d'elles-même.
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