La preuve que pour les femmes, les belles miches c'est pas un handicap.
Michel Audiard
Comme dans la célèbre chanson de NTM, je ne saurais trop vous enjoindre de ne pas laisser traîner vos seins (humpf) si vous voulez pas qu'ils glissent.
Hm, je sais, c'est très moyen. Mais très vrai au demeurant.
Sur les conseils récents d'un charmant lecteur, comme quoi l'interactivité a du bon, je me suis lancée dans un atelier boulettes, en tout bien tout honneur et surtout toute légalité.
Matériel nécessaire: un soutien-gorge à balconnet simpliste, une robe trop grande, un journal en anglais (genre).Faites une boulette de papier journal et glissez la dans le balconnet. N'ayez pas peur. Je l'ai fait. Par amour de la science. La main à la pâte, Georges Charpak, tout ça. (à défaut de gens fortunés, je fréquente beaucoup d'instituteurs)
Résultat: décolleté salé, mais ça gratouille.
Accueilli par un "ouah" extatique. Disons que ça peut être utile: si vos wonderbras sont au lavage, parce que l'efficacité de la boulette n'est pas supérieure; si vous avez huit ans et demi; si vous êtes coincée sans votre valise dans un Etat où l'on ne trouve pas ce genre de soutien-gorge, comme au Vatican ou au Koweït; si vous êtes au régime et que même un soutif rembourré ne suffit pas à sauver la mise de vos premiers kilos perdus (félicitations quand même!).
J'aimais mieux le coton de ma prime jeunesse, même si le supplément américain du Monde ça fait plus intelligent. (Et encore)
Qu'ajouter? y a vraiment qu'un mec pour avoir des idées pareilles. Et aussi, bonjour l'angoisse quand vient l'heure de jeter discrètement les boulettes, honnêtement, quelle situation humiliante.
Bonjour à toutes et à tous,
je ne vous l’avais pas encore dit, mais sachez que c'est un plaisir de vous accueillir chez Nichon & Nichon; un regain d'entrain, un tonus et un peps insoupçonnables, dû à une vie privée très passionnante et fort privilégiée, à faire crever d'envie les plus grands de ce monde, comme par exemple feue Lolo Ferrari, me pousse à vous asséner quelques vérités. Ca vous aidera j’espère à reprendre le contrôle de votre vie si vous vous sentez parfois dépassé, parce que ça arrive, aux meilleurs d’entre nous (je sais de quoi je parle) (humpf).
Première chose fondamentale (le reste suivra bientôt) : « un nichon cultivé en vaut deux » ; en effet, respecter son nichon, c’est se respecter soi-même.
C’est majeur.
Et le respect, c’est le Savoir.
Cultivez vos nichons, et ils vous le rendront. Un peu de constructivisme, ça ne fait pas de mal.
Lisez, lisez, lisez, quel enrichissement personnel vous tenez dans un bouquin (voir illustrations). Vous verrez qu’un renflement du bulbe, même léger, se répercutera sur l’aura de vos seins, à tous les coups !
Ainsi donc, une constance assidue dans votre travail personnel de lecture (mais ça ne doit jamais être une gageure, n’est ce pas) , vous sera d’un grand réconfort, car je ne vais pas vous mentir, les seins c’est très bien, mais ça ne suffit pas toujours.
De là à se mettre à utiliser des expressions comme « bonheur chronophage », il y a un fossé ardent que je me refuserai éternellement à franchir, mais sachez que ça s’est vu (chez Aldebert, un chanteur mou). Enfin, ne soyons pas chafouins et sachons dans une belle harmonie respecter les aspirations musicales de certains toxicomanes intéressés par la vie du Nichon.
Étant moi-même alcoolique, comme vous avez l’honneur, et imitatrice reconnue de Dalida et Axelle Red, je ne me sens pas les épaules de juger qui que ce soit.
Bref, où en étais-je ?
Oui, commencez à veiller à cultiver vos attributs mammaires, car on n'évolue pas dans le monde du nichon de haute voltige impunément.
Même si l’idée de départ de ce blog poétique était l'imbécillité sans cesse renouvelée, il faut savoir, mes frères, mes soeurs, tendre vers moins de vacuité intellectuelle.
Aime toi toi-même, sein! et ainsi, fiers, pulpeux et surdiplômés, vos nichons feront des heureux!