Est arrivé le jour de l’intense sentiment de décrépitude, de gâchis, de temps perdu.
Les mouvements vains de l’univers sont les témoins d’une sournoise passivité de la dégradation d’une relation qui pourtant faisait frémir le moindre de leurs poils, et jamais aucune des deux chattes, si enamourées et insouciantes il y a peu, n’aurait parié sur une fin si absurde.
Ca surprend toujours, mais l’heure inéluctable qui nous rapproche du tombeau, et à tout le moins de la ménopause, a sonné, et une tristesse au goût de mou empoisonne désormais le couple.
Bousculée dans ses certitudes, Cléopâtre décide pourtant de s’acharner, et Isadora de se laisser faire: c’est une simple question de délicatesse.
lundi 31 juillet 2006
La saga de l'été #11 prête à tout
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