samedi 10 juin 2006

La mort d'Iryna Yrinavaniavalic


Honteusement réquisitionnée pour alimenter un blog voisin pendant
que le titulaire prend des vacances on ne sait où, je vous livre en exclusivité le fruit de mon travail acharné pendant mon petit déjeuner de ce matin, entre une tartine au miel et un jus de pamplemousse, ceci précisé pour justifier la qualité discutable du-dit travail.
Je dois préciser les termes de la demande: écrire un huitain avec un acrostiche initial: "xylidine" et un acrostiche final: "xylocope" afin de raconter la mort d'Iryna Yrinavaniavalic, un des personnages de l'histoire interactive à rebondissements et à insondables énigmes que nous livre le vacancier sus-évoqué.
J'ajoute que de tous les participants, tous lecteurs et commentateurs réguliers de ce blog novateur, j'ai clairement écopé de l'exercice le plus tordu.
Bref, sans trompettes ni tambours, voilà ce que ça donne.

Xénophile pas tentée, Iryna s’attira rapidement l’inimitié de tous les présents commensaux.

Yakuzas stercoraux quand une femme s’immisce, car rien ne change, de Vladivostok à Bondy,

La mâle équipe a su rendre la coupe amère à notre rousse amie qui n’eut la chance de faire appel.

Inique affaire ne méritant que le mépris, car l’alliance misogyne mit en place un glaçant statu-quo.

Décédant des suites de l’ingestion d’un steak aux rognons honteusement parfumé à l’arsenic,

Iryna Yrinavaniavalic, su ne pas perdre sa sensuelle allure au moment où s’achevait ce désolant mélo.

Nous nous souviendrons longtemps, avec émotion de cette pétulante slave qui en faisait toujours trop,

Et nous espérons sincèrement que les reliefs de ce fatal repas n’auront pas raison que de sa triste existence.