vendredi 4 septembre 2009

Pocahontas, ou Le nichon assimilé et les trois petits colons #1 John Smith



pocahontasPocahontas était une fringante jeune fille, brune et élancée, à la poitrine fort développée pour une enfant de son âge. Elle habitait avec sa maman et son papa,  un chef Powathan, dans une maisonnette faite de torchis, près d’un bois.
« Pocahontas », lui avait dit sa maman, « ne t’en va jamais seule au bois. On ne sait pas ce qui peut arriver dans le bois à une toute petite fille ».
Nous, nous le savons, n’est-ce pas ?
Il faut préciser que cette histoire s'est déroulée dans un pays plat, aussi plat qu’un plat mais assez loin d’ici, où se développa vers l’an 1608, la coquette cité de Jamestown, premier établissement anglais sur la côte américaine, après l’éphémère Roanoke Island détruite en 1591 par hostilité autochtone.
Bref, un jour, Pocahontas, comme elle se promenait à l’orée du bois, vit poindre sous les feuillages une touffe de boutons d’or, si jaunes et si brillants qu’on eut dit la couleur de soleil. Elle fit quelques pas hésitants dans le bois, et cueillit un petit bouquet de ces jolies  fleurs, inconsciente du danger qui se préparait. Un peu plus loin, elle vit un tas de violettes, plus charmantes et plus délicates encore que les boutons d’or. Elle fit quelques pas et les cueillit.
Et, un peu plus loin, elle vit tout un tapis de jacinthes, etc, etc. Elle courut, se mit à faire un gros bouquet, se souvenant d’un célèbre adage de sa tribu qui disait « plus c’est gros, plus c’est bon ». Si vous ne le saviez pas, vous constatez que les Powathan étaient un  peuple très raffiné, très distingué.
apr5_pocahontas_disney2Bref,  retrouvons notre malicieuse héroïne, moins d’une heure après, allongée à même le sol d’un tipi en toile de Jouy, cuisse à l’air, la langue râpeuse de John Smith fourrée dans le creux de l’oreille gauche, parce que son meilleur profil était le gauche, une de ses mains crasseuses malaxant avec énergie son téton droit (du fait d’un équilibre naturel des forces en présence).
Avec ça, pas de capote.
Mais, et vous êtes témoin, sa mère l’avait bien prévenue pour ce qui est du bois et de ses dommages collatéraux.
On ne l’y reprit plus.

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