mardi 17 janvier 2006

Se pencher sur ses problèmes


Sa mine inspire de la pitié ? Penchez-vous sur ses problèmes, dans la joie et la bonne humeur !

Bon, soit, je laisse de côté les odieuses contrepèteries trop peu dignes et poursuis mon œuvre d’édification à l’usage des masses féminines qui n’ont pas encore compris comment fonctionne un esprit mâle dominant (n’ayons pas honte de préciser que la première partie de cette remarque est justement destinée à faire réagir certains d’entre vous - à l’esprit peu vif nécessitant aide et soutien- à la dite contrepèterie).

aubadeu6qComme le suggère la photographie de la dame illustrant mon propos, l’idée, c’est de déployer férocement les grands moyens (même s’ils sont petits), généreusement, sans compter, au moins le temps des Soldissimes.

Vous avez déjà remarqué, l’ingénieur, le médecin, le bourru arrivé, ne parle pas, ou très peu (au contraire de l’homme dont on se fout un brin, excessivement bavard, lui) (que personne ne se sente visé, c’est de la littérature). Souvent l’homme à séduire dit « Je te préviens je n’ai pas de conversation » ou encore « Je sais pas raconter ». Si vous n’insistez pas, il en restera là. Prouvez-lui le contraire ! Flattez, flattez ! Ce n’est pas qu’il est taciturne et peu enclin à l’épanchement, c’est qu’il attend de vous un intérêt sincère et sans arrière-pensée. Posez des questions, faites mine de trouver ahurissant et terriblement passionnant ce qu’il raconte ; plaignez-le ; encouragez-le. Une mère possessive ? un père absent ? une prof de maths qui se rengorgeait sensuellement quand il allait au tableau ? Parlons-en!

Une fois n’est pas coutume, citons Alfred de Vigny :
« L’homme a toujours besoin de caresses et d’amour ; Il rêvera partout à la chaleur du sein. »

De fait, le sein en a vu et entendu, des drames humains. Moult.
Des hommes ont pleuré, se sont roulés par terre, ont récité des poèmes médiévaux, ont menacé de se suicider, d’écouter Kyo, de s'engager dans la légion étrangère, de visiter le Nouveau-Brunswick en avril, de partir faire kibboutz en Pologne.

N’empêche.
Les jupes à volants, les pulls en cachemire et les bottes en python, c’est pour qui ?
Pour la fille généreuse de sa personne. Ayant le sens de l’écoute, et de la lecture entre les lignes. Genre.

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