mardi 31 janvier 2006

Torse gonflé et congés payés


agCher blog,

j'ai une bonne nouvelle qui va bien te surprendre!
Il semblerait que dans les prochains mois, mon capital mammaire va bénéficier d'une plus-value assez intense.
Je l'ai su hier après-midi.
J'ai déjà pris un kilo, et une nouvelle paire de chaussures, des jolies petites ballerines noires avec une couture rouge et un côté froncé, enfin je te montrerai.
Comme j'ai déjà un fils de quatre ans intelligent, drôle et beau, ça ne m'angoisse pas trop. Bien sûr, j'aurais préféré être mariée à quelqu'un de riche avant tout ça, pour assurer nos arrières. Bon.
Ce qui est chouette, c'est que je vais pouvoir mener une vie de patachon (de sybarite!) pendant un bon moment, je ferai croire à tout le monde que pour élever des enfants aujourd'hui, il faut être disponible. Ca me fera un alibi béton pour ne rien faire, en somme. J'ai quand même un peu de mal à y croire, mais je trouve ça rigolo.

dimanche 29 janvier 2006

Oublions les mamelons


Aujourd'hui commence une nouvelle ère, celle de l'affirmation d'un sybaritisme effréné en sus d'une poitrine haletante, le tout sur la toile, déjà fort nantie mais peu m'importe. Il est temps de tourner la page, des oeillères en forme de belles pommes (et je dis ceci en toute modestie) m'ont trop longtemps aveuglée et je décide dès à présent de diversifier mes inspirations; de fait, je tournais en rond, et la chair est faible (quoique ferme, encore), et l'envie démangeante de crier à trois lecteurs potentiels que Federer est vraiment merveilleux, sans être obligée de parler une seule fois de nichons, nichons, nichons, est par trop forte et puissante, d'autant que la seule paire que je pourrais alors évoquer sur un ton badin serait celle d'Amélie Mauresmo, et sans vouloir gâcher sa fierté et ma joie, il n'y a pas de quoi pavaner non plus.

En toute conscience, je vous le dis, mes seins, je ne vous oublie pas, vous aurez toujours une place de choix, notamment au niveau de chacun de mes pectoraux. Mais il est temps, à mon âge qui dans un mois va prendre un tournant définitif, de m'engouffrer dans le train de la maturité, pour moi, comme pour les personnes à qui je n'ai jamais donné l'adresse de mon blog par crainte des pinupquolibets et des jugements hâtifs. Avouons-le tout de go, "nichon & nichon" c'est moins flamboyant que le nouveau nom que j'ai trouvé un soir d'ivresse indo-pakistanaise (ceci en souvenir du Bartha -délicieux plat d'aubergines gratinées au tandoor puis cuisinées en purée- et se son fameux riz basmati constituant alors mes exotiques agapes). Vous noterez que s'agissant désormais d'un vrai blog, j'évoque ce que j'ai mangé l'autre jour. Logique.

Je ne résiste pas non plus à l'envie d'ajouter une photo qui tend à clore avec panache ce passé que je ne renie pas, puisque tous les articles sont accessibles ici, malheureusement sans les commentaires toujours intéressants des lecteurs divers (plus de 30 000 visites tout de même, saluons le pouvoir du mot "nichon"!) dans les archives d'août 2005 à janvier 2006.

Et vive la tartiflette!

mercredi 18 janvier 2006

Une angoissante vision politique


atardiLe mâle dominant (un exemple à tout hasard : un chargé de TD un tantinet lubrique) se montre parfois prêt à tout pour justifier ses manifestations morbides, et de mes oreilles par sa bouche, j’ai ouï dire que la stimulation buccale du téton peut être perçue comme un concept trotskiste qu'il convient, telle une prière postmoderne, de défendre au quotidien, pour discréditer un féminisme européen infantile produit des grands mouvements d’américanisation d’après-guerre (plan Marshall & Coca-Cola). Et ce, précise-t-il, même (et surtout !) en dehors du lien matrimonial (ou assimilé), qui de toute façon n’est qu’une réminiscence petite-bourgeoise de la morale judéo-chrétienne polluant encore trop souvent les rapports homme-femme.

Je sais ça ne veut rien dire.
Ce qui laisse à penser que l’enseignement supérieur en France porte les germes de bien des surprises, et de bien des déconvenues.

mardi 17 janvier 2006

Se pencher sur ses problèmes


Sa mine inspire de la pitié ? Penchez-vous sur ses problèmes, dans la joie et la bonne humeur !

Bon, soit, je laisse de côté les odieuses contrepèteries trop peu dignes et poursuis mon œuvre d’édification à l’usage des masses féminines qui n’ont pas encore compris comment fonctionne un esprit mâle dominant (n’ayons pas honte de préciser que la première partie de cette remarque est justement destinée à faire réagir certains d’entre vous - à l’esprit peu vif nécessitant aide et soutien- à la dite contrepèterie).

aubadeu6qComme le suggère la photographie de la dame illustrant mon propos, l’idée, c’est de déployer férocement les grands moyens (même s’ils sont petits), généreusement, sans compter, au moins le temps des Soldissimes.

Vous avez déjà remarqué, l’ingénieur, le médecin, le bourru arrivé, ne parle pas, ou très peu (au contraire de l’homme dont on se fout un brin, excessivement bavard, lui) (que personne ne se sente visé, c’est de la littérature). Souvent l’homme à séduire dit « Je te préviens je n’ai pas de conversation » ou encore « Je sais pas raconter ». Si vous n’insistez pas, il en restera là. Prouvez-lui le contraire ! Flattez, flattez ! Ce n’est pas qu’il est taciturne et peu enclin à l’épanchement, c’est qu’il attend de vous un intérêt sincère et sans arrière-pensée. Posez des questions, faites mine de trouver ahurissant et terriblement passionnant ce qu’il raconte ; plaignez-le ; encouragez-le. Une mère possessive ? un père absent ? une prof de maths qui se rengorgeait sensuellement quand il allait au tableau ? Parlons-en!

Une fois n’est pas coutume, citons Alfred de Vigny :
« L’homme a toujours besoin de caresses et d’amour ; Il rêvera partout à la chaleur du sein. »

De fait, le sein en a vu et entendu, des drames humains. Moult.
Des hommes ont pleuré, se sont roulés par terre, ont récité des poèmes médiévaux, ont menacé de se suicider, d’écouter Kyo, de s'engager dans la légion étrangère, de visiter le Nouveau-Brunswick en avril, de partir faire kibboutz en Pologne.

N’empêche.
Les jupes à volants, les pulls en cachemire et les bottes en python, c’est pour qui ?
Pour la fille généreuse de sa personne. Ayant le sens de l’écoute, et de la lecture entre les lignes. Genre.

dimanche 15 janvier 2006

Sein qui pleure et sein qui rit


soutifng"N'allons pas croire que la vie se vit plus pleinement dans les choses que l'on juge communément grandes que dans celles que l'on juge communément petites."

-VIRGINIA WOOLF

mardi 10 janvier 2006

Avoir une paire de couilles autour du cou #2


Considérons comme acquis que la passion que l'homme entretient pour le nichon vient de loin, bien entendu, quoique j’ai tenu jusqu’alors à me passer de développer une analyse bêtement freudienne sur la protestation virile et la volonté de puissance du jeune garçon qui désire, comme papa, déprécier maman -les femmes- et lui assigner un rôle passif pour clamer haut et fort: "Je veux devenir un homme au sens plein du mot", tout en recherchant une satisfaction sexuelle provoquée par le souvenir de la succion et du tètement.
Ne craignons pas d’aller plus loin.
L’homme a le sentiment de n’être pas fini.
Il a des mamelons inutiles qui n’arrivent jamais à maturité.
Il n’est pas sexuellement abouti.
Il lui manque quelque chose.
Quelle situation poignante !

canterwEt c’est ainsi qu’il devient envieux et rêve jalousement d’une paire d’attributs féminins ravissants et gentils.
Car persuadé d’être incapable de faire bonne mesure face à la femme mamelue, heureuse et fière de sa félicité grandiose qu’elle arbore à qui mieux-mieux quand le temps le permet, le mâle dominant cherche depuis des siècles à vanter les mérites de ses propres spécificités, cela sans grand succès, puisqu’on n’a jamais vu une femme se mettre en transe hypnoïde et pathogène à la vue de ces spécificités sus-évoquées.
Du coup, dès qu’il a réussi à conquérir une passionnante et ravissante jeune femme, grâce à ses moyens financiers illimités et sa conversation délirante, il s’estime en droit de considérer le nichon ami comme un prolongement de lui-même, vachement plus confort au niveau du galbe et du ressenti que ce dont la nature l’avait jusqu’alors pourvu pour se réchauffer les mains quand il fait froid en regardant la télé.


dimanche 8 janvier 2006

Réflexion dominicale


photojojoorgTrès clairement, l’homme interprète les nichons comme étant une sorte de paire de couilles autour du cou de la femme, un prolongement sensuel de sa propre virilité, et bien que sa libido exige l’intervention d’une personne étrangère, à partir du moment où celle-ci accepte sa position d’objet, la fascination de l’homme pour le nichon confère à l’auto-érotisme, selon l’expression créée par Havelock Ellis.

C'est tout.

vendredi 6 janvier 2006

Mon nichon est ton nichon



annivlwLe mâle dominant croit souvent que le sein d'en face lui appartient, lui qui n'a qu'un phallus consterné pour se réchauffer les soirs d'hiver.
Il croit voir sa mère nourricière à toutes les échancrures qui passent.
Il croit que le sein vit par et pour lui, que le nichon a une utilité manuelle qui le concerne et l’implique directement.
Ouvrez votre chemisier, il se rue dessus la bouche ouverte (alors que vous envisagiez toute autre action, dans l'immédiat, par exemple: vous raser les aisselles).
Le mâle dominant croit que vu que c'est son anniversaire aujourd'hui (uh la honte le vieux), c'est ticket gagnant pour un pelotage en règle dès potron-minet.
Bah voyons.
Enfin, joyeux anniversaire quand même.